Douceur

Minoritaires mais avec un public fidèle, les vins doux sont généralement associés au moment du dessert, mais il est de plus en plus fréquent qu'ils soient proposés pour accompagner des plats qui, en raison de leur origine ou de leur quantité d'assaisonnement, se marient très bien avec eux, à savoir la cuisine asiatique, indienne ou mexicaine.

La plupart des vins doux font partie d'une même grande famille : les vins dits fortifiés ou généreux, auxquels on ajoute une petite quantité d'alcool réglementée par chaque appellation d'origine. Grâce à cet ajout, leur degré d'alcool augmente, car de nombreux sucres ne fermentent jamais, ce qui permet également de les stabiliser, c'est-à-dire de les conserver plus longtemps en bouteille une fois ouverts.

Cependant, les vins doux ne sont pas seulement obtenus en ajoutant une liqueur, mais également en déshydratant le raisin afin de réduire sa teneur en eau et de concentrer ses sucres, ou en effectuant délibérément des vendanges tardives.

Les raisins généralement utilisés pour l'obtention de vins doux peuvent être blancs ou rouges. Dans le premier cas, nous avons l'exemple du Moscatel ou du Macabeo, et dans le second, des raisins comme le Grenache.

Parmi les vins blancs doux les plus réputés, on trouve les Moscatos italiens, les Tokaji hongrois et les exquis Sauternes français, ces derniers étant élaborés à partir de raisins partiellement passerillés grâce à une pourriture noble. En Espagne, les vins doux sont nombreux et de grande qualité, des fins élaborés dans la région de Jerez aux muscats de Malaga et de Cordoue.