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L'Amphore
Le rêve des amphores en terre cuite
María Alfonso est une passionnée de sa région. Elle a étudié l'ingénierie industrielle à Vigo et a voyagé dans des pays comme les États-Unis et l'Australie, jusqu'au jour où quelque chose l'a ramenée à ses racines.
Son rêve a toujours été de faire des vins aussi naturels que possible. Après avoir « fait le tour du monde », comme elle le dit dans la vidéo enregistrée pour Club Vignerons, elle est revenue aux sources pour faire des vins élevés en amphores d'argile.
Les raisins que María utilise pour élaborer L'Amphore proviennent de deux petites parcelles à Valdefinjas où elle cultive des cépages centenaires, parmi lesquels court Simba, sa chienne, qui l'accompagne dans ses aventures.
Sa famille est originaire d'un petit village de Zamora, mais elle se sent chez elle partout dans le monde. Avec une vision à la fois globale et locale, attentive aux vins qui se font dans d'autres pays comme la Géorgie, son obsession a toujours été de faire des « vins vivants », qui respectent les processus et les temps de la nature.
C'est dans une cave souterraine de 400 ans creusée dans la roche, où sont conservées des amphores en terre cuite et des fûts, qu'est née l'idée de ce petit projet, dans lequel María met toute sa patience et sa ténacité. Produire des vins avec un matériau déjà utilisé par les Romains était pour elle un rêve qui, après dix ans d'attente, a enfin décidé de se dévoiler au monde.
« Beaucoup de gens me demandaient ce que je faisais, j'ai passé beaucoup de temps sans rien dire », explique María comme si elle gardait jalousement un secret. Pour elle, ce vin est comme un trésor qui renferme de nombreux souvenirs des cépages centenaires et d'une terre où les amphores en argile ont été enterrées pendant près d'une décennie.
Oui, ce vin est de Toro, mais il est très frais, délicat et subtil. Tu y trouveras la pureté que María a essayé de refléter aussi dans l'absence d'étiquette de son vin, puisque c'est juste une sérigraphie avec le nom du vin que tu trouveras sur la bouteille.
« Je ne veux pas que quiconque se sente conditionné en buvant L'Amphore », affirme María, qui souhaite que ceux qui goûtent ce vin le fassent sans préjugés ni idées préconçues, dans le but de transmettre sa passion pour une méthode de production ancestrale qu'elle met en valeur avec ce projet, afin que la terre s'exprime à travers le vin.
*Si tu es de ceux qui se lèvent du fauteuil de cinéma dès que le film est fini et qui n'attendent pas le générique, on te prévient que la fin de cette vidéo de L'Amphore te réserve un moment mémorable du tournage qui te fera sourire