Vinos Bigardo

Kiko a étudié la biologie à León , puis, en 2009, il a suivi des études d'œnologie et de sommelier à Alicante, ce qui lui a permis de voyager ensuite dans les grands châteaux de Bordeaux pour faire des stages dans des endroits comme Châteaux Rynon, aux côtés du célèbre vigneron aujourd'hui décédé Dennis Dubourdieu.en Bordeaux, où il a fait des stages dans des endroits comme le Château Rynon avec le célèbre producteur Dennis Dubourdieu, aujourd'hui décédé.

Après son expérience en France, il a voyagé dans certaines des principales régions viticoles du monde pour faire de nouveaux stages, comme en Australie, dans la Napa Valley (Etats-Unis), Mendoza ( Chili) ou l'Espagne, où il a bossé avec Lurton à Toro, avec Tamaral à Ribera del Duero et avec Martín Códax à Rías Baixas.

Sa passion pour le monde du vin lui vient de sa famille, puisque son grand-père et son arrière-grand-père étaient des vignerons réputés dans le village de Valdefinjas, où ils produisaient du vin pour leur propre consommation. De plus, ses parents tenaient le Mesón Zamora, en plein cœur de la ville de Toro, où se retrouvaient des œnologues et des vignerons renommés à l'époque de l'expansion de l'appellation d'origine.

Pour produire son vin, Kiko possède 18 hectares de vignoble qui ont entre 20 et 100 ans. Il utilise aussi 10 hectares de vignoble appartenant à des membres de sa famille et à des connaissances qui, à cause de leur âge, ne peuvent plus les exploiter.

Les raisins issus de ces quelque 30 hectares de vignoble sont utilisés en partie pour l'élaboration du Bigardo et en partie pour approvisionner certains des domaines les plus réputés de l'AOC Toro.

Une autre particularité de ce projet, dont le nom rend hommage aux habitants de Toro, c'est son caractère expérimental. Pour faire son vin, Kiko Calvo utilise différentes parcelles, qu'il vinifie séparément. « C'est comme si je faisais 20 vins différents, que je mélange ensuite pour obtenir le vin avec la personnalité que je recherche », explique-t-il.

Dans le domaine, Kiko travaille sans pompes à vide, uniquement avec un petit monte-charge qui lui permet de travailler par gravité. « On est des gens du vin, pas de la guerre, c'est pourquoi on n'utilise pas de pompes », aime-t-il à dire. Les cuves utilisées pour la fermentation ne dépassent pas 1 000 litres de capacité, et il utilise des micro-organismes indigènes provenant du vignoble lui-même, qui donnent au vin le caractère du terroir.

Actuellement, Vinos Bigardo produit environ 15 000 bouteilles par an, mais Kiko prévoit d'élargir sa gamme de vins, en incluant même un blanc dans son portefeuille à moyen terme.