Inutile de s'acharner à tenter de décrire le bole, ce sol rougeoyant qui accueille les ceps de Grenache dans cette zone du Campo de Borja : on dit là bas qu'il n'y a qu'en marchant dessus qu'on peut réellement prendre conscience de sa couleur.[break]
Il en est de même pour le Cierzo (un vent sec venant de la vallée de l'Èbre) : il est impossible de se rendre compte de sa puissance tant que l'on n'a pas ressenti son souffle sur le visage.
Le domaine Borsao nous raconte son histoire à travers ces deux éléments, le sol et le vent, dans une vidéo que nous vous proposons de visionner dans cette Vente Privée : Los Hijos del Viento (« Les Fils du Vent »). Mais qui sont donc ces Fils du Vent ?
Ce sont quelques 700 vignerons, âgés de 18 ans pour certains et comptant presque 80 vendanges à leur actif pour d'autres, qui fournissent du raisin au domaine Borsao. Ils sont à la fois les Fils du Vent et les gardiens de ces pieds de vieux Grenache qui résistent, ancrés dans cette terre rougeâtre, aux assauts incessants du Cierzo. Un vent qui a également une fonction prophylactique pour les vignes : en les ventilant en permanence, il les préserve des maladies.
Nous vous présentons aujourd'hui trois vins du domaine : le légendaire Tres Picos 2015, qui hérite son nom du capricieux sommet de Moncayo ; Borsao Berola, dont le Grenache est complété par du Syrah pour ce millésime 2014; et enfin Zarihs, vin dont le prix défie toute concurrence et qui rend hommage à cette fameuse terre rouge qui abrite les vignes de Borsao.
En conclusion nous ne manquerons pas de citer ce commentaire de Robert Parker à la fin de l’été dernier : « En matière de rapport qualité/prix, en Espagne mais également tous pays confondus, mon domaine favori est Borsao ». Un avis qui ne laissera probablement pas tout le monde indifférent.
Esprit d’aventure : telle est la devise de Bodegas Borsao. C’est sans doute pour cette raison que le domaine a choisi pour emblème un chevalier parcourant Bursao, cité antique